Séniors : Quels sont les freins à l’adoption d’un animal ?
Partager son quotidien avec un animal de compagnie comporte des bienfaits avérés pour les séniors. L’animal permet notamment de sortir de la solitude et de retrouver une meilleure forme physique et psychologique. Pourtant, les personnes âgées sont souvent découragées à l’idée d’adopter. Difficultés à se mouvoir, hospitalisations, départ en structure d’accueil… Les freins à l’adoption d’un animal par un sénior sont nombreux. Pourtant, des solutions existent !
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Les séniors doutent de réussir à s’occuper d’un animal au quotidien
L’adoption d’un animal, c’est pour la vie. Cette idée, pourtant incontestable, constitue l’un des premiers freins à l’adoption d’un animal par les séniors. Passé un certain âge, adopter un animal semble irresponsable. La peur de ne pouvoir subvenir à tous les besoins de l’animal est proéminente. Les proches et les associations peuvent malheureusement refuser une adoption à un sénior dès 65 ans. Si l’adoption d’un chiot, jeune et vaillant, n’est effectivement pas recommandée chez les personnes âgées présentant des problèmes de santé, des compromis sont possibles. Adopter lorsqu’on est âgé n’a rien d’un caprice. Il s’agit de trouver l’animal qui correspond aux besoins et au mode de vie du sénior adoptant. À la clé : beaucoup de bonheur et de jolis souvenirs !
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Adopter un chien ou un chat âgé
Les refuges abondent d’animaux de compagnie abandonnés à un âge avancé. Adopter un animal mâture est idéal pour partager des instants de complicité et se redonner la joie de vivre. Offrir une nouvelle vie à un animal esseulé est une expérience très gratifiante. De plus, ces animaux sont plus calmes, déjà propres et éduqués. Ils ne demandent qu’un peu d’attention et un foyer chaleureux où vivre leurs derniers jours.
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Adopter un oiseau ou un rongeur
Lapins, cochons d’Inde ou perruches sont d’agréable compagnie au quotidien. Doux et attachants, ils possèdent néanmoins une espérance de vie plus courte qu’un chien ou un chat. La peur de ne pouvoir accompagner son animal jusqu’au bout est ainsi atténuée. Par ailleurs, ces animaux vivent en partie en cage, ce qui offre davantage de sécurité aux séniors. En effet, un chien turbulent peut causer une chute accidentelle, tandis qu’un oiseau risque tout au plus de se poser sur une épaule !
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Faire appel à un pet sitter
Adopter un animal est une responsabilité qu’il est possible de ne pas endosser seul. Un sénior peut demander l’aide d’un pet sitter sur l’une des nombreuses plateformes dédiées à la garde d’animaux, ou se faire aider par un proche pour trouver la personne adéquate. Le pet sitter peut rendre visite au sénior au quotidien, pour les promenades du chien, le toilettage ou les soins. Un accompagnement précieux qui a le pouvoir de soulager le sénior des tâches qu’il ne peut plus accomplir.
L’avenir de son animal, un grand frein à l’adoption chez les séniors
Les relations nouées avec un animal de compagnie sont intenses, en particulier chez les séniors. La crainte de son devenir en cas de décès, de perte d’autonomie ou de départ en maison de retraite constitue un véritable frein à l’adoption. En effet, devoir se séparer de son animal constitue une épreuve difficile et une grande source d’inquiétude. Mise en refuge, abandon ou euthanasie de l’animal orphelin peuvent légitimement effrayer une personne âgée désirant adopter. Il faut cependant savoir que des solutions existent et permettent aux séniors d’adopter en toute sérénité. Différentes options de garde, temporaires ou définitives, permettent de garantir la prise en charge de l’animal en toutes circonstances.
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Organiser des gardes temporaires
En cas d’hospitalisation fréquente, un sénior peut régulièrement ne plus être en mesure de s’occuper de son animal. Dans ces cas-là, les gardes temporaires sont une solution à envisager. En votre absence, votre animal peut provisoirement être recueilli par un membre de la famille, un voisin, une famille d’accueil, un pet sitter ou un chenil. Il y aura toujours une structure d’accueil disponible pour prendre soin de l’animal. À son retour, le sénior vit des retrouvailles chaleureuses et réconfortantes avec son compagnon.
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Désigner une famille d’accueil
Malgré les bienfaits avérés des animaux de compagnie chez les séniors, peu d’EHPAD acceptent d’héberger les résidents avec leur animal. Pour diverses raisons, les nouveaux résidents doivent donc faire leurs adieux à leur compagnon. Par ailleurs, afin d’éviter un placement en refuge en cas de décès, il est conseillé de rédiger ses dernières volontés sur un testament. En discutant avec son entourage, un sénior peut désigner le proche volontaire et capable de recueillir son animal. Ce dernier trouvera un nouveau foyer chaleureux en compagnie d’une personne familière.
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Prévoir une garde définitive
En l’absence de proches volontaires ou par sécurité pour le bien-être du compagnon, l’animal peut être placé en résidence d’accueil spécialisée. En souscrivant à l’assurance Vicanis, les séniors garantissent une nouvelle vie à leur animal et évitent ainsi leur abandon. Dans des établissements totalement dédiés au bien-être animal, des équipes de professionnels offrent les meilleurs soins aux animaux après le départ de leur maître. Un sénior peut ainsi adopter avec sérénité en assurant l’avenir de son animal.
En résumé
Malgré les nombreux freins à l’adoption rencontrés par les séniors, il est tout à fait possible de trouver des compromis. Il serait si dommage de se priver de la compagnie d’un animal aimant quand des solutions existent ! Adopter l’animal qui convient à l’état de santé d’une personne âgé et organiser ses gardes temporaires ou sa garde définitive sont des leviers d’action à mettre en place. Il est ainsi facile de retrouver le courage d’adopter chez les séniors qui le désirent. Tout au long de la vie, de belles histoires sont à vivre avec ces petits compagnons !